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Les vers d'or

Résumé
" Les anciens avaient l'habitude de comparer à l'or tout ce qu'ils jugeaient sans défauts et beau par excellence: ainsi, par " l'Âge d'or " ils entendaient l'âge des vertus et du bonheur; et par les " Vers dorés ", les vers où la doctrine la plus pure était renfermée. Ils attribuaient constamment ces Vers à Pythagore, non qu'ils crussent que ce philosophe les eût composés lui-même, mais parce qu'ils savaient que celui de ses disciples dont ils étaient l'ouvrage, y avait exposé l'exacte doctrine de son maître, et les avait tous fondés sur des maximes sorties de sa bouche. Ce disciple, recommandable par ses lumières, et surtout par son attachement aux préceptes de Pythagore, se nommait Lysis.
Durée: 5h. 1min.
Édition: Paris, L'Artisan du Livre, 1925
Numéro du livre: 14143

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Durée:3h. 39min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:66252
Résumé: Les Pensées, apologie d'une religion chrétienne repensée au XVII siècle à Port-Royal, est l'œuvre ultime de Pascal. Elles se proposent de convaincre le libertin comme le croyant d'entrer plus avant dans le mystère de Jésus. A cette fin, sont mises eu œuvres plusieurs stratégies rhétoriques qui sont comme autant de moyens de toucher les hommes dans leur diversité: à l'homme qui se divertit on fait sentir le non-sens de son existence (ordre de la chair), au savant et au libertin les faiblesses de leur raison (ordre de l'esprit), au chrétien la présence de Jésus-Christ (ordre du cœur). L'ordre de la chair comprend les fragments les plus connus -ceux sur l'imagination, la coutume, la justice, le divertissement, la vanité du moi. L'ordre de l'esprit introduit l'argument mathématique du pari. L'ordre du cœur s'appuie sur une lecture des Ecritures. Michel Duchaussoy prend le parti non pas de convertir, mais d'amener à "peser" les Pensées. Sa lecture est réflexive : "j'ai découvert que tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre". Alexandre Wong . Si un "livre sonore" semble incontournable, il s'agit bien de ces pensées de Pascal.
Durée:7h. 53min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:28907
Résumé: Comment faire en sorte que ce qui paraît destiné à nous emporter ne nous emporte pas ? Qu'est-ce qui pourrait subsister de nous dans ce que nous font parfois subir les turbulences de la vie ? Le Manuel d'Epictète peut vous aider, comme il l'a fait pour des générations d'hommes et de femmes, leur permettant de trouver un peu de paix au milieu des difficultés de la vie. Epictète tente de faire de nous des "athlètes" dont rien ne viendrait à bout parce que nous considérerions que ce qui nous échoit n'est en soi ni "bon" ni "mauvais", mais toujours une occasion de découvrir en nous la vertu apte à y répondre : courage, patience, force, intrépidité, etc. Une sagesse concrète à la portée de tous.
Durée:28h. 18min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:30744
Résumé: Le renard sait beaucoup de choses différentes, disaient les Grecs, mais le hérisson en sait une, et de la plus haute importance. Dans son ouvrage majeur, le grand philosophe américain Ronald Dworkin soutient que la valeur sous toutes ses formes est une grande chose : ce qu'est la vérité, ce que la vie signifie, ce que la morale exige ou la justice requiert sont divers aspects d'une même question fondamentale. Aujourd'hui, le doute a tout envahi et menace cette unité, dans le sillage d'une révolution galiléenne qui conduit tant de philosophes contemporains à indexer leurs pensées aux méthodes de la recherche scientifique. Contre cette dictature de la remise en question perpétuelle, Ronald Dworkin aborde de très nombreux domaines tels le scepticisme moral, les champs de l'interprétation littéraire, historique et artistique, le libre arbitre ou d'anciens systèmes de valeurs relatifs au bien-être et au bien-vivre. «Nous avons besoin d'une nouvelle révolution, affirme Dworkin. Nous devons ouvrir le monde des sciences à la notion de valeur.»
Lu par:Madiana Roy
Durée:2h. 57min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:67577
Résumé: « La philosophie nous bouscule. Elle ne nous laisse pas tranquilles ; elle nous réveille et nous éclaire. C’est pourquoi nous en avons si profondément besoin. » Dans son nouveau livre, le philosophe Fabrice Midal décrypte 40 citations inspirantes de penseurs, d’écrivains, de peintres ou de poètes pour inviter les lecteurs à penser autrement et redevenir humain. Une expérience inédite et profonde de philosophie et de méditation.
Lu par:Nicole Bonnet
Durée:3h. 9min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:31379
Résumé: Exposé de thèmes philosophiques ou scientifiques pour alimenter les discussions et pratiquer la philosophie au quotidien en maniant la citation philosophique, invoquant à bon escient Tocqueville, les situationnistes, Carl Schmitt, Popper, etc.
Durée:7h. 40min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:31903
Résumé: " D'où peuvent provenir ces perturbations de l'âme, je l'ignore [...] mais qu'elles soient présentes, je le sens et je l'éprouve, et j'en souffre." C'est sur l'expression de ce désarroi que Baptiste, Agnolo et Nicolas se mettent à s'entretenir des moyens de surmonter les troubles de l'âme. Imprégnés de culture antique, les trois amis font écho à la perspective stoïcienne : il s'agit de se défendre des perturbations de l'âme car elles engendrent la faiblesse mais aussi des jugements erronés. La tranquillité peut donc se trouver en se défaisant de nos attachements et en se fiant à la raison, voie de la rectitude et remède à la mélancolie. Pourtant, et c'est là l'originalité et l'authenticité de leur échange, les amis se montrent d'une ironie critique à l'égard des stoïciens - hommes de devoir prisonniers d'idéaux irréalisables, déniant le désarroi et la douleur humaines, hypocrites parfois -, jusqu'à développer un éloge émouvant de la faiblesse humaine, faite de doutes, de besoin de reconnaissance. Interrogeant la prétention des philosophes à éliminer par leurs discours ce qui a tant de pouvoir sur nous, ils développent une sagesse" à portée d'homme", dans une langue belle et sensible. Comment s'éduquer pour interdire aux perturbations d'occuper nos esprits ? Par quelles ressources libérer l'âme ? Quelles recommandations pour dissiper la mélancolie ?
Durée:17h. 54min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
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Résumé: Comment se comporter dans une civilisation qui menace de s'effondrer ? En lisant les Romains dont la philosophie s'appuie sur des exemples à suivre et non sur des théories fumeuses. Sagesse est un genre de péplum philosophique dans lequel on assiste à la mort de Pline l'Ancien et à des combats de gladiatrices, à des suicides grandioses et à des banquets de philosophes ridicules, à des amitiés sublimes et à des assassinats qui changent le cours de l'histoire. On y croise des personnages hauts en couleur : Mucius Scaevola et son charbon ardent, Regulus et ses paupières cousues, Cincinnatus et sa charrue, Lucrèce et son poignard. Mais aussi Sénèque et Cicéron, Epictète et Marc Aurèle. Ce livre répond à des questions très concrètes : quel usage faire de son temps ? Comment être ferme dans la douleur ? Est-il possible de bien vieillir ? De quelle façon apprivoiser la mort ? Doit-on faire des enfants ? Qu'est-ce que tenir parole ? Qu'est-ce qu'aimer d'amour ou d'amitié ? Peut-on posséder sans être possédé ? Faut-il s'occuper de politique ? Que nous apprend la nature ? A quoi ressemble une morale de l'honneur ? Dans l'attente de la catastrophe, on peut toujours vivre en Romain : c'est-à-dire droit et debout.
Durée:5h. 47min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:38592
Résumé: "Je rêve d'un itinéraire qui m'apprenne à danser, à me départir de la dictature du on, pour progresser vers une complète déprise de soi. L'homme qui écrit ces lignes, pourquoi le cacher, a sombré au fin fond d'une addiction qui a bien failli le perdre. Dans son errance, il s'est souvent cassé la figure contre d'inefficaces injonctions, toujours cette orthopédie mentale, cette camisole de force qu'on voudrait refiler à celui qui révèle notre impuissance. A bout, il a dû emprunter des voies peu fréquentées et, pour tout dire, pas très orthodoxes. D'où le carnet de route qui suit, sorte de récit clinique, de tentatives de trouver un équilibre. . . C'est que la grande santé ne saurait être créée in vitro. Elle se vit, elle s'expérimente, elle s'incarne dans des êtres de chair, de larmes, de pulsions et de joies. C'est cette aventure que je m'apprête à retracer, convaincu que le philosophe ne plane pas en dehors de la cité, dans le ciel des idées, mais qu'il s'assigne pour tâche de traverser les tourments d'une vie, de scruter ce qui met en échec sa volonté et le tire vers le bas, d'aider tout un chacun à ne plus craindre le chaos pour l'habiter, allègrement". Ce voyage au fin fond de la dépendance, cette invitation au gai acquiescement de soi emprunte deux versants. Sous la forme d'un traité, sont explorées les voies qui conduisent à la grande santé, au joyeux dire oui. En contrepoint, dans des fragments, une autre voix se donne à entendre. A la troisième personne, lointaine et pourtant si intime, l'auteur narre sa singulière quête de liberté en plein chaos. Chemin faisant, Alexandre Jollien nous livre un carnet de route, un véritable traité de déculpabilisation. Cet essai de philosophie pratique dessine un lumineux art de vivre surgi du fond du fond.
Lu par:Manon
Durée:3h. 48min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:38040
Résumé: Repartir d’une lecture à nouveaux frais de la Métaphysique d’Aristote en essayant de prêter l’oreille à la manière dont elle parle en grec, tel est le projet de ce livre. Cela veut dire d’abord oublier ce qui nous a été transmis si longtemps dans le latin de la scolastique médiévale. C’est se donner la chance de rencontrer une pensée à même la langue. On comprend alors que le mot eidos ne peut pas se traduire par « idée » : il désigne avant tout le « visage » que quelque chose ou quelqu’un tourne vers nous, de même le mot theoria renvoie, lui aussi, à la vue d’un spectacle qui s’offre à nous. Si les fameuses « catégories » d’Aristote sont dépendantes des structures de la langue grecque, ce n’est pas une limite : c’est une chance dont Aristote se saisit pour avancer dans la pensée de l’être. Ce parcours au plus près de la langue ne se réduit pas à un monologue au sein de la seule parole occidentale mais s’ouvre à une confrontation entre la Grèce et la Chine sur les pas de François Jullien : comment entendre sans conflictualité un tel vis-à-vis entre une pensée non métaphysique du Grand Procès (Tao) ou de la « propension des choses », et une histoire de la métaphysique dont Aristote est une prestigieuse entame et dont le philosophe sinologue voudrait nous délivrer ? [ Source: CNRS Editions, 2018]
Durée:14h. 24min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:38291
Résumé: Ces lettres, rédigées entre 1803 et 1860, mettent en perspective les écrits d'A. Schopenhauer, l'unité de son oeuvre et les malentendus qu'il s'est efforcé de dissiper. Au fil des ans, les thèmes abordés et les correspondants se multiplient, en même temps que grandit la notoriété du philosophe.
Durée:17h. 4min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:36821
Résumé: Interroger le fanatisme de la vérité qui gouverne la philosophie, reconnaître la vie seule pour source de toute valeur, l'indépendance pour la vertu suprême du philosophe, et rechercher une réconciliation inédite de l'art et de la science : tel est pour Nietzsche le sens du gai savoir, de l'a idée provençale de "gaya scienza", cette unité du troubadour, du chevalier et de l'esprit libre par laquelle cette magnifique culture ancienne des Provençaux se distingue de toutes les cultures équivoques". Unité de l'amor fati et de la philosophie de Dionysos, le gai savoir est la philosophie du oui à la vie, engendrée par la reconnaissance et l'aquiescement, qui culmine dans la pensée de l'éternel retour, présentée ici pour la première fois. Le Gai Savoir, publié en 1882, réédité et augmenté en 1887, constitue donc le prélude de Ainsi parlait Zarathoustra. "Je mets au rang des choses que je n'oublierai pas le fait qu'on m'a envoyé pour ce livre du "gai saber" plus de félicitations que pour tous les autres réunis. "
Durée:3h. 20min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:73698
Résumé: L’auteure nous prouve une fois encore que tous les sujets méritent une réflexion philosophique. Que se cache-t-il derrière ce paradoxe de la force et du mou? L’impératif de souplesse que nous imposent nos sociétés toujours plus compétitives ou encore l’absence de résistance qui semble parfois la forme de défense la plus efficace? Découvrez l’autre côté de la force grâce à ce texte aussi amusant qu’accessible.